Le travail de nuit doit rester exceptionnel mais une dérogation peut être obtenueauprès de l’inspection du travail à l'affectation de travailleurs à des postes de nuit, à défaut d'accord collectif de travail et à condition que l'employeur ait engagé sérieusement et loyalement des négociations tendant à la conclusion d'un tel accord. En France, le travail en horaires atypiques concernerait près de deux salariés sur trois.En effet, seulement 37 % des salariés ont des horaires dits « standards ». Le travail de nuit est interdit aux mineurs, qu'ils soient salariés ou stagiaires en milieu professionnel. Les textes applicables à l’entreprise ou au domaine d’activité indiquent au salarié ses Travail de nuit L’adaptation du travail de nuit ne dépend pas uniquement de l’application des règles comportementales d’hygiène du sommeil. La période constituant le travail de nuit peut être définie par une convention collective. En l'absence de dispositions conventionnelles, le travail de nuit … Reconnus par la loi, les horaires de nuit font l’objet d’un article spécifique (article 23) dans la convention collective de la profession, qui garantit notamment une compensation financière. Un travail de nuit dure au moins 3 heures, 2 fois par semaine et se déroule entre 22h et 6h. Tout travail effectué au cours d'une période d'au moins neuf heures consécutives comprenant l'intervalle entre minuit et 5 heures est considéré comme du travail de nuit. Le travail de nuit (entre 22h00 et 6h00) n’est ni interdit, ni soumis à autorisation.. L’employeur doit toutefois veiller à ce que le temps de travail normal des salariés travaillant de nuit ne dépasse pas 8 heures en moyenne par période de 24 heures calculée sur une période de 7 … Pour entrer dans la catégorie des travailleurs nocturnes, un salarié doit, de façon habituelle, travailler 3 heures minimum pendant cette plage horaire, et ce, deux fois par semaine minimum. Le travail de nuit et le travail postés exposent à une désynchronisation circadienne et à une dette de sommeil (les salariés dorment en moyenne une heure de moins par 24 heures). Les capacités individuelles à tolérer un rythme contraire à la nature diurne de l’espèce humaine sont très variables.

Le fait de dormir la journée n'a pas les mêmes qualités de repos que le sommeil la nuit. soit, au moins deux fois par semaine, selon son horaire de travail habituel, au moins trois heures de travail de nuit quotidiennes, soit, un nombre minimal d’heures de travail de nuit pendant une « période de référence » définie dans les conditions précisées ci-dessous. Le travail de nuit représente une contrainte pour la santé. En boulangerie, le travail de nuit est indispensable pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise. Il se suit d'un repos de 11h minimum obligatoire. La LTr prévoit donc une compensation en temps équivalant à 10 % de la durée du travail de nuit, à accorder sous forme de temps libre supplémentaire. Le travail de nuit habituel majore de 30% le salaire, le travail de nuit exceptionnel l'augmente de 60%, sauf dans l'hôtellerie-restauration.

De quelles informations doivent disposer les salariés en horaires de nuit ?